E-commerce : un 3e trimestre dynamique mais un fort ralentissement en septembre


Selon l'indice e-commerce trimestriel du JDN, les revenus des cyber-marchands français ont progressé de 19% entre juillet et septembre.
Le commerce en ligne français ne semble pas être touché par la crise. Mais pour combien de temps encore ? Si les chiffres du troisième trimestre sont bons, la fin de la période observée montre un certain ralentissement.
Selon l'indice e-commerce trimestriel du JDN, le nombre de transactions a bondi de 22,6% sur un an et les revenus des cyber-marchands français ont progressé sur la période de 18,8% sur un an. Mais si les mois d'été ont été bons (+20% en moyenne), septembre affiche "seulement" +14,7%.
Le panier moyen en repli de 3% sur un an 
Un recul que les "e-commerçants interprètent comme un premier impact de la crise sur leur secteur", commente l'étude. 
Autre signe inquiétant, le montant du panier moyen continue à baisser. Il est passé de 90,54 euros au 3e trimestre 2011 à 87,76 euros un an plus tard, soit un recul de 3%. On est bien loin des 96 euros observés en 2010.
"Etant donné le plongeon qu'il accomplit toujours au quatrième trimestre, tiré vers le bas par les achats de petits cadeaux, on peut s'attendre à ce que le panier moyen de l'e-commerce passe largement sous la barre des 85 euros à la fin de cette année", notent nos confrères.

Google giflé en Bourse à cause de résultats jugés décevants


Après une publication prématurée de ses résultats trimestriels, Google a été sérieusement malmené en Bourse. En cause : une chute de 20% de son bénéfice net, et malgré un chiffre d’affaires en augmentation de 45% à plus de 14 milliards de dollars.
Google a vu son titre être sévèrement bousculé en Bourse jeudi soir, s’écroulant ainsi de 9% avant que la cotation ne soit retirée. En cause, une publication prématurée, suite à une erreur, des derniers résultats trimestriels de l’entreprise.
Mais si cette erreur a entraîné la chute brutale du titre c’est d’abord en raison des performances décevantes que traduisent ces résultats du 3e trimestre. La déception ne se situe cependant pas au niveau du chiffre d’affaires, en hausse sur un an de 45% à 14,1 milliards de dollars. 
Non, Ce sont surtout les bénéfices de Google qui souffrent – tandis que les coûts progressent eux fortement. Sur la période, le bénéfice net recule en effet de 20% à 2,18 milliards de dollars. Et Motorola, racheté plus de 12 milliards, contribue à cette dégradation au travers d’une perte nette de 151 millions de dollars.
D’autres indicateurs inquiètent, comme le coût par click, ce que les annonceurs paient pour chaque click sur une publicité. Au 3e trimestre, le CPC baisse de 15%. Et dans le même temps, l’acquisition de trafic (affiliation) a été plus coûteuse pour Google : +25% à 2,77 milliards de dollars.

Piratage et recherche en ligne : Google s’efforce de s’attirer les bonnes grâces des ayants droit



Google s’engage à lutter plus efficacement contre les contenus illégaux : retrait dans les 24 heures des contenus violant la DMCA, filtrage des mots clés de la fonctionnalité d’autosaisie, vigilance accrue sur les publicités AdSense… Une politique qui bénéficie aux ayants droit, mais aussi directement à Google qui a signé des accords et en négocie de nouveaux.
Google a décidé de durcir sa politique en matière de lutte contre les contenus piratés. Après avoir communiqué sur les trois ans de son système d’identification des vidéos sur YouTube, Google annonce une nouvelle politique, cette fois dans la recherche et la publicité.
Sur son blog dédié aux affaires publiques, Google indique qu’il mettra en place au cours des prochains mois quatre nouvelles mesures pour protéger le droit d’auteur sur Internet.  D’abord, dans le cadre de la loi américaine sur le copyright (DMCA), Google promet d’être plus réactif et d’agir dans les 24 heures.
Les suggestions de mots clés dans Google seront "expurgées" 
Le géant américain s’engage ainsi à améliorer le process permettant aux ayants droit de faire retirer de son index et de sa plate-forme Blogger les pages dont les contenus violeraient la DMCA. En contrepartie, Google assure qu’il améliorera aussi les outils à disposition des sites pour leur permettre de contester ces requêtes de retrait. 
Deuxième mesure : brider sa fonctionnalité de saisie automatique. L’objectif est de prévenir l’affichage des mots clés associés au piratage lors des recherches sur le moteur de Google. Jusqu’à présent, les termes suggérés étaient ceux les plus utilisés, ou populaires, par les utilisateurs.
Google introduira donc des modifications sur ses algorithmes pour bloquer l’affichage de certains mots clés et ainsi rendre plus difficile le référencement de certains sites et contenus.
« Bien qu’il soit difficile de savoir précisément quand des termes de recherche sont utilisés pour trouver des contenus piratés, nous ferons de notre mieux pour prévenir l’affichage par l’autosaisie des mots les plus utilisés dans ce but » écrit le responsable de Google, Kent Walker.
Une stratégie qui devrait améliorer le référencement des contenus légaux, dont ceux de YouTube 
Dernière règle mise en œuvre dans les outils de recherche de Google : rendre la prévisualisation de contenu autorisé plus accessible. En somme, le moteur privilégiera la prévisualisation des pages pour les sites indexés offrant un accès légitime à des contenus. Google déclare par ailleurs chercher des solutions pour mieux référencer ces contenus.
La dernière mesure dévoilée par Google pour lutter contre le piratage concerne son service de publicité AdSense. La firme entend durcir sa politique afin de réduire encore plus l’affichage de publicités relatives à des produits contrefaits.
Pour nos confrères de ZDNet.com et de The Register, cette orientation de Google n’est pas désintéressée. Le géant américain a d’abord tout intérêt à rentrer dans les bonnes grâces des ayants droit avec qui il est en négociation dans le cadre de Google TV et d’un futur service de musique en ligne.
Des concessions pour aider Google TV et de futurs services ?  
Par ailleurs, en jouant sur le référencement de sites considérés par les ayants droit comme enfreignant leur propriété intellectuelle, Google améliore dans le même temps le ranking des sites « amis » ou légaux, qui auront par exemple signé des accords. C’est justement le cas de Google au travers de YouTube.
En France, Google a signé un accord rétroactif avec la Sacem en septembre. Fin novembre, la filiale française de YouTube a fait de même avec la SACD, la SCAM et l’ADAGP pour rémunérer l'utilisation des œuvres sur son site.
Google doit désormais venir à bout des réticences des chaînes de télévision pour Google TV. Cette nouvelle politique pourrait y contribuer, tout en lui permettant de rentabiliser les sommes versées aux ayants droit via un meilleur référencement des services légaux, et notamment les siens.

Facebook demande aux développeurs de ne plus utiliser Google AdSense



Le site de réseautage a enjoint les développeurs diffusant dans leurs applications des publicités AdSense de se tourner vers une régie approuvée.
Nouvel accroc dans les relations houleuses qu’entretiennent Facebook et Google. D’après les informations du site Inside Facebook, le réseau social a commencé à contacter les développeurs qui ont recours à la régie Google AdSense pour insérer des publicités dans leurs applications en leur demandant de trouver un autre prestataire.
La raison, AdSense ne figure pas dans la liste des 72 régies approuvées car Google n’a pas adhéré à ses conditions imposées aux les fournisseurs de publicité. Facebook a introduit ces nouvelles règles en décembre 2010 et fixé le 28 février comme date butoir pour que les développeurs s’y conforment en adoptant un prestataire « homologué ».
Si Google n’est pas spécifiquement visé par cette mesure, les deux entreprises sont à couteaux tirés. La situation s’est envenimée lorsque Google a décidé de bloquer la portabilité des contacts Gmail vers Facebook au motif que le réseau social n’accorde pas la réciprocité. Ce dernier a fini par retirer la messagerie Google de la liste des services tiers par lesquels les utilisateurs de Facebook peuvent importer des contacts. (Eureka Presse)

Etats-Unis : Blogger enjoint d'instaurer un système de signalement des terroristes


Le sénateur Joe Lieberman, à la tête du comité sur la sécurité nationale du Sénat, demande également à Google de bannir tout contenu relatif au terrorisme sur sa plate-forme de blogs.
Le sénateur indépendant Joe Lieberman a adressé un courrier à Google l’enjoignant de bannir de sa plateforme Blogger tout contenu ayant trait au terrorisme. Il réclame également que soit instauré un système de signalement permettant aux utilisateurs de Blogger de dénoncer ce genre d’agissement, comme c’est le cas sur YouTube.
Cette exigence prend comme prétexte l’arrestation le week-end dernier à New-York de José Pimentel, un homme de 27 ans présenté comme un sympathisant d’Al Qaida ; il aurait fabriqué des bombes artisanales qu’il prévoyait d'utiliser contre des voitures de police, des équipements de la Poste et des militaires revenant de l'étranger.
Même exigence vis-à-vis de Twitter 
Pimentel tenait un blog djihadiste sur Blogger ; c’est également sur la Toile qu’il a trouvé les instructions pour fabriquer ses bombes.
Google n’a pas encore officiellement réagi à la demande du sénateur Lieberman. Ce dernier dirige le comité sur la sécurité nationale du Sénat qui réclame aussi que Twitter cesse d’héberger les comptes des talibans qui utilisent le site de micro-blogging comme outil de propagande. (Eureka Presse)